Conférence de
Mme Maryvonne Chartier-Raymond
docteur en égyptologie

Samedi 29 novembre 2025 de 10h à 12h

A l'école Grandjean
8, rue de Londres à Strasbourg
(Esplanade)

LES ENFANTS EN ÉGYPTE ANCIENNE : LES DEVOIRS RÉCIPROQUES, LA TRANSMISSION

Amennakht et sa famille adorant Re IFAOAmennakht et sa famille adorant Rê - IFAO 

   En Égypte ancienne le désir d’enfants était important. Ils étaient considérés comme la bénédiction des dieux. L’art égyptien nous a transmis un bon nombre de statues de couples où l’enfant est représenté entre ses parents. Les parois des tombes nous montrent aussi le rôle essentiel du fils dans le culte funéraire.

  Dans la littérature également nous pouvons voir l’importance donnée à une progéniture, nombreuse si possible. Ces textes qui apparaissent dès l’Ancien Empire ont été écrits jusqu’à l’époque romaine. Ce sont par exemple, des Enseignements du roi à son fils et successeur, comme celui de Khéti III s’adressant à Mérikarê ; datant de la fin de la XIIe dynastie au Moyen Empire (vers 1991-1785 av.n.è) mais on ne connaît que rarement l’auteur des textes.

  Les devoirs ne sont pas seulement ceux des parents envers leurs enfants mais aussi ceux des enfants à l’égard des parents. L’enfant doit honorer ses parents, et faire vivre leur nom éternellement en assurant leur culte funéraire, comme on peut le lire dans les tombeaux. Les devoirs sont également économiques. Aider les parents dans les travaux quotidiens, mais ultérieurement aussi pendant la vieillesse des parents, le fils doit veiller à leur bien-être et à leur entretien. Il est leur « bâton de vieillesse ». 

Groupe familial Louvre

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