L'association a décidé de tenir un stand à la prochaine foire européenne de Strasbourg, afin de mieux se faire connaître du grand public et peut-être ainsi recruter de nouveaux membres, tout en présentant l'archéologie égyptienne antique.

  Le stand se trouve dans le hall "Rhin" (GR 19), à gauche en entrant.

 L’Égypte antique nous a laissé une image
qui semble au premier abord idyllique.
Les illustrations de la vie quotidienne
qui ornent les tombes de toutes les
époques offrent la vision d’un paradis
terrestre où la population coule des
jours heureux sur les rives du Nil.
Or, la documentation papyrologique
nous offre un tout autre récit. Bien loin de
l’harmonie suggérée, le quotidien des
Égyptiens étaient rythmés par des
affaires qui finissaient bien souvent
devant un tribunal ou devant l’oracle.
  Notre séminaire vous propose
de nous pencher sur l’expression
du droit dans l’Égypte ancienne
à partir de sources considérées
comme emblématiques.

Les fêtes jubilaires, appelées par les anciens égyptiens ḥb-sd, sont connues tout au long de la longue histoire de l’Égypte pharaonique. Les premières traces, datées des plus anciennes dynasties sont parfois si ténues qu’il est difficile d’avoir la certitude d’une vraie célébration.

Les attestations des fêtes-sd d’Amenhotep III sont à ce jour celles les plus abondantes. Les documents archéologiques, retrouvés dans le palais de Malqatta sur la rive ouest de Thèbes, construit pour accueillir ces célébrations, nous assure d’une célébration effective. Plusieurs dignitaires les ont représentées dans leur tombe, dont Khérouef, l’intendant de Tiyi, grande épouse royale d’Amenhotep III. Ces fêtes ont également été figurées dans le temple de Millions d’Années au kôm el-Hettan, probablement à Karnak, et en Nubie, dans le temple de Soleb, à plus de 600km du lieu des célébrations.